La forêt de Brocéliande
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La forêt perdue au fin fond de l'imagination...
 
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 Corentin, barde à bourdes

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Corentin
Admin



Messages : 7
Date d'inscription : 03/12/2010
Age : 27
Localisation : Grand place

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MessageSujet: Corentin, barde à bourdes   Corentin, barde à bourdes EmptyMer 29 Déc - 0:27

Nom : Les baladins n'ayant pas réellement besoin de nom, ils s'en inventent s'ils le veulent. Celui de Corentin est tiré du nom de son maitre des arcanes : Magnus.

Prénom : Corentin

Age : 17 ans

Sexe : Homme

Orientation sexuelle : Hétérosexuel

Métier : Barde, conteur pour enfants et crieur public sur la grand-place. Un peu roublard sur les bords

Alignement : Chaotique neutre à tendance Chaotique bon.


Physique :
Corentin est un jeune homme châtain aux yeux bleus. Comme à peu près tous les bardes, il est très charismatique et ses traits sont fins. Il est grand sans pour autant être un géant, si bien qu'on pourrait le prendre pour un elfe : la taille d'un adulte, les traits d'un jeune homme. Ils possèdent de longs doigts fins qu'il sait utiliser pour faire toutes sortes de choses, honnêtes ou pas... Mais... Qui est parfait?
Il a de nombreux grains de beautés disséminé un peu partout sur son corps qui ressortent avec sa peau pâle, c'est l'un de ses rares complexes.
Revenons-en à sa chevelure, d'une jolie couleur noisette tirant sur le plumage de corbeau, elle n'est que peu souvent coiffée. Si elle était plus longue, nulle doute qu'elle ressemblerait à un amas de sac de noeuds, mais, heureusement pour notre barde, elle est courte, et il compte bien la garder ainsi.
Il est souvent vêtu d'une chemise blanche usée par les voyages mais tout de même présentable, et de braies noirs assez bouffants, de sortes qu'il puisse voyager à l'aise.
Il porte toujours un sac dans lequel sont rangés divers instruments de musiques assez petits pour y tenir, un violon, et une épée batarde, plus pour faire peur que réellement s'en servir, il n'a jamais été d'une constitution favorable au combat.


Caractère :
Comme tous les bardes, Corentin ne cherche pas le conflit, il l'évite même, quitte à passer pour un indécis. Assez individualiste, il rendra tout de même service à une personne qui c'est attiré sa sympathie, sinon, il sera toujours près à aider quelqu'un s'il peut y gagner plus que ce qu'il ne risque de perdre. Mais malgré ses airs de "Moi, je ne pense qu'à moi", il a tout de même un penchant pour la bonté plutôt que le pure égoïsme.
Il sait calmer les disputes d'une simple parole, et si toutefois cela ne marche pas... Il se fait discret et s'éloigne le plus qu'il peut. Même s'il voyage seul sur les routes, il a toujours une certaine candeur typique de jeunes enfants, il n'est pas naïf pour autant, c'est lui qui roule les gens en jouant sur les mots, pas le contraire... Ou alors rarement, il se fait avoir.
Son plus grand défaut, comme on meilleur atout, est sa capacité à parler tout le temps. Sa bouche ne tarit jamais de mots, et le plus souvent, ce sont des éloges qui en sortent, mais rarement, je dis bien rarement, quand on le fait sortir de ses gonds (pardonnez l'expression) il n'hésite pas à dire ses quatre vérités à son interlocuteur, et ça tourne très souvent, voir toujours, mal. Grâce à ces mésaventures, il a finit par devenir robuste et résitant à la douleur, ainsi que très rapide.
(hé oui, à force de s'enfuir des villages courroucés, on apprend des trucs hein)


Passé :
Corentin est né une nuit de pleine lune, dans une roulotte, entouré de trois femmes: sa mère, sa tante, et la sage femme, qui s'extasiaient devant lui avec des "Oh comme il est mignon" ou des "Tout le visage de sa mère".

Il passa son enfance dans un groupes de baladins, allant du conteur, à la diseuse de bonne aventure, jusqu'au dresseur d'ours. Avec sa voix crystalline et fluette, il avait été dit qu'il chanterai durant son enfance, et qu'il jouerai d'un instrument le reste de sa vie, on laissa tout de même à l'enfant le soin de choisir l'instrument qui l'accompagnerai tout au long de sa vie, car oui, pour un barde, ce choix était sacré. Il choisit finalement le violon, attiré par la sonorité de la chose, et surtout, car son père lui en jouait tous les soirs, au coin du feu.

L'enfant commença donc son apprentissage, mais rien n'étant toujours facile, il eu de nombreux problèmes. En plus d'avoir énormément de mal à jouer correctement, son visage, constitué uniquement de traits fins, mettait en rogne les autres gamins, bouffis, rudes et d'une stature autrement plus masculine. Ainsi, Corentin appris la dure loi du plus fort et son corps commença à se forger pour une vie moins facile.

Les années passèrent, la mélodie devint plus douce, et les esprits moins teigneux. Notre groupe de joyeux lurons (je qualifie aisni notre chère barde et ses chères camarades de jeu) finit par calmer les tentions et un esprit d'entraide et de bonne humeur s'installa, jusqu'au jour où, le jeune homme décida de tracer sa propre voix.

Il quitta le cocon familial et tout ce qu'il connaissait, avec pour seul compagnon, son violon. Il voyagea de village en village, et bien que ses débuts ne furent pas faciles, il finit par pouvoir subvenir à ses moyens autrement qu'en volant aux aventuriers ayant un peu trop forcé sur l'alcool. Il se dit qu'une nouvelle aube s'était levé pour lui, et qu'il pouvait commencer à se faire un nom, malheureusement pour lui, une nouvelle période de disète s'installa, et il eut de plus en plus de mal à survivre, les aventuriers ne buvaient plus et redoublait d'attention en ce qui concernait leur bourse, la famine s'installa et les coeurs charitables se fermèrent.

Corentin, ne voulant pas mourir de faim, jugeant cette mort comme non-acceptable, décida de revenir aux vieilles méthodes, pas très glorieuses, certes, mais forte utile, le vol de personnes agées. Oh, pas grand chose, deux pièces ici, trois pièces là-bas, et il pouvait survir un peu moins d'une semaine.

Ce fut à cette période là qu'il fit l'erreur de sa vie, il voulut soulager de sa bourse un vieillard aux allures nobles et aux vêtements riches, endormie dans une auberge, mais lorsque qu'il commença à fouiller, la "victime" ouvrit subitement les yeux, et d'une parole plaqua le ménestrel contre un mur. Corentin avait eut la merveilleuse idée de vouloir voler un magicien. Oh, bien sûr, il ne le savait pas, mais le mal était fait. Le vieillard était (passez moi l'expression je vous prie) en pétard et menaça de faire éclater les entrailles du baladin. Ce dernier se défendit comme il pouvait, sachant pertinemment qu'il n'y avait rien à défendre. Il n'allait tout de même pas lui sortir un "Mais m'sieur, j'voulais pas tout prendre..." Ce n'était décemment pas acceptable. Il finit donc par se taire, résigné, et attendit le mot fatal qui le tuerait dans plus ou moins de souffrances... Rien ne vint... Rien de douloureux du moins. La voix du vieil homme résonna dans la petite chambre, plus chaleureuse que ce que le magicien aurait voulu. Corentin ouvrit grands ses yeux emplis d'incrédulité, le magicien lui tendait quatre pièces d'or, avec une mine qui se voulait sévère, et, le plus difficil à croire, ce fut qu'il lui demanda "Tu aimerai les gagner?". Le jeune barde ouvrit la bouche, étonné par tant de... Bonté, car oui, s'en était bien... Son regard passa des pièces au visage du vieillard, puis revint sur les pièces et stoppa son aller-retour dans les yeux du magicien... Il eut un léger sursaut... Le vieil homme était... Aveugle?... Il eut un air dépité, se sentant honteux d'avoir voulu dérober ses biens à un infirme... Un infirme puissant, certes, mais un infirme tout de même... C'est donc le coeur plein de remord que le jeune barde se sentit obligé d'accepter l'offre du magicien, bien décidé à lui rendre le plus de services possibles (n'allez pas vous dire qu'il faisait pour l'or, il avait réellement des remords).

Il porta d'abord les affaires du vieillards chez un vendeur de charettes, et, voyant que le baladin insistait pour l'aider, le magicien le prit sous son aile.
D'abord, Corentin ne fut qu'un larbin, certes, très apprécié du maître des arcanes, puis, il devint comme un fils et un confident, finalement, et après un dur voyage, le magicien proposa de prendre le barde comme apprenti. Ce dernier hésita... Devenir enchanteur, ce n'était pas rien, mais, il fallait de nombreuses années pour maîtriser les arts occultes, ce fut donc à contre coeur que le ménestrel refusa poliment l'offre de son ami. Oui, ça lui faisit étrange d'appeler ainsi celui qui aurait put le tuer, mais il fallait se rendre à l'évidence c'était bel et bien un ami.

Le vieillard eut un sourire triste en entendant le refus du jeune homme, mais il insista tout de même pour lui apprendre deux ou trois tours de passe-passe. Cette fois-ci, Corentin accepta avec entrain. Cela lui ferait une excuse en plus pour rester plus longtemps auprès de son nouveau maître.

Il apprit donc quelques formules, mais, comme à son habitude, il avait énormément de mal à mettre en pratique sans créer une catastrophe en retour. Il se brûla maintes fois les doigts, cassa de nombreux vases rares et détruisit deux sièges très onéreux. Bien sûr, il s'excusa à chaque fois, et le grand magicien, Magnus, riait de bon coeur après l'avoir gentiment répprimandé.

Deux ans passèrent ainsi, et ce fut le temps des adieux. Le jeune baladin retint ses larmes dignement (autrement dit, il fondit en sanglot) en se ruant sur celui qu'il avait put considérer, le temps d'un voyage, comme son père. Le magicien le calma avec un sourire bienveillant et lui murmura "Les adieux ne sont pas forcéments éternels...".

Corentin reprit alors la route, le coeur lourd, et entreprit d'inventer un nouveau spectacle, grandiose. Il recoupa entres elles plusieurs idées que Magnus lui avait donné et cela donna "La légende de Brocéliande". Il ne lui manqué plus qu'à tout mettre en oeuvre. Conter, il savait faire, mais créer une illusion ayant l'air réelle à son auditoire... C'était une autre paire de manches.
Il fit plusieurs essais, et à son grand soulagement, même quand la magie ne fonctionnait pas, les passants étaient tellement contents d'avoir entendu cette légende oubliée qu'il lui faisait grâce de quelques piécettes.

Finalement, vint le jour où son tour fut totalement au point, une grande première... Enfin... Totalement, c'est un bien grand mot, il s'était lui même retrouvé prisonnier de sa propre illusion, désormais, seul la mort, ou l'achèvement de la quête pour Brocéliande lui permettrait, à lui, et aux autres aventuriers d'ailleurs, de retourner dans leur monde d'origine...


Aime : Jouer du violon, manger, l'argent, les bourses bien remplies et les rires

N'aime pas : Massacrer des partitions en se trompant, les périodes de famines, les coqs et les radins.
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